La Toussaint…et la fête des morts dans le monde!

Il ne faut pas se leurrer, la Toussaint évoque plus pour les enfants les vacances du même nom, que la sainteté… Pourtant, beaucoup d’entre eux, même s’ils ne vont pas au caté, savent qu’ils portent le nom d’un saint ou d’une sainte qui a vécu il y a bien longtemps. Alors comment expliquer la teneur de cette fête célébrée chaque 1er novembre avec les plus jeunes ? 

“Qui sont les saints ?”

Dans la Bible, il est écrit que seul Dieu est saint. Cela veut dire qu’il est grand et bon. Comme il est bon, Dieu veut partager sa sainteté avec nous. C’est pour cela qu’il nous a envoyé Jésus, son fils. Les saints et les saintes sont les amis de Jésus. Parce qu’ils l’aiment de tout leur cœur, ils ont accepté de vivre comme lui, en s’occupant plus particulièrement de ceux qui souffrent ou qui sont différents. C’est pour cela que les saints sont souvent les amis des pauvres et des malheureux. Les catholiques croient que les saints sont leurs messagers auprès de Dieu, qu’ils leur ouvrent le chemin vers Dieu.[…]

 

“Moi aussi je peux être un saint ?”

Des saints, il en existe beaucoup et tous ne sont pas connus. Ils viennent de partout et ne sont pas tous des prêtres ou des religieuses… Chaque catholique, petit ou grand est appelé à partager cette sainteté de Dieu, en choisissant comme disait François d’Assise “là où il y a la haine que je mette l’amour” ; “là où il y a la nuit que je mette la lumière”. Au quotidien, cela se traduit par de petites actions accomplies dans le silence comme ne pas piquer une colère contre son frère ou sa sœur, ne pas se moquer de celui qui se trompe, sourire ou tendre la main à celui qui pleure…Être un saint ce n’est pas être superman et accomplir des choses exceptionnelles mais juste avoir le cœur rempli d’amour … 

(Réf: croire.la-croix.com  : “Expliquer la Toussaint aux plus jeunes”)

 

Nous avons essayé d’expliquer aux enfants ce que ces futures vacances représentaient en lien avec le caractère propre de notre école.

Cela nous a permis également de nous ouvrir sur d’autres cultures qui fêtent également les morts…à leur manière!

Pour terminer cette période de rentrée qui fut très riche, nous avons proposé enfin aux enfants de venir avec un accessoire sur le thème d’Halloween, afin de faire du lien sur la culture anglosaxonne !

TRICK or TREAT!!!!!

Très bonnes vacances aux enfants !!! à très bientôt!

Vendredi 13, superstition oui….mais pourquoi??

En écrivant la date du jour, je ne pouvais pas laissé passer cette occasion unique! Un vendredi 13!

Pour les devoirs le soir, je leur ai donc demandé d’apporter: un chat noir, un miroir brisé, un parapluie ouvert, des habits neufs et verts, des chrysanthèmes et une baguette à l’envers!

Et j’ai vu 26 petites têtes blondes en plein questionnement: La maîtresse était-elle vraiment bizarre??

Il a bien été spécifié: c’était une blague, une sorte d’énigme….il fallait faire la lien avec la date et en parler avec les parents!!

…..La nuit portant conseil….au petit jour, voici les Ce2 arrivés avec moultes choses dans leur cartable: échelle de playmobil, chat en peluche dans un bas noir, baguette de pain toute fraîche, chemisiers verts et surtout: le sourire!

Une occasion parfaite pour aborder la superstition, et les rumeurs concernant le chiffre 13!

Chat noir : la réputation à travers le monde de notre compagnon à quatre pattes est plutôt celle d’un porteur de mauvais présage. Réincarnation du diable pour certains ou de sorciers pour d’autres !

Miroir brisé : Cette superstition nous vient des Romains, qui pensaient que les miroirs faisaient plus que leur renvoyer leur propre image. Ils pensaient que le miroir capturait l’âme de la personne qui s’y admirait, et que forcément si le miroir se brisait, il en allait de même pour leur âme. Et comme ils croyaient que la vie elle-même se renouvelait tous les sept ans, il fallait attendre le prochain cycle pour que les morceaux brisés de la personne se reconstituent. 

Un parapluie ouvert : A l’époque où les ombrelles étaient utilisées pour se protéger du soleil et où la notion de parapluie n’existait pas encore, le fait d’ouvrir une ombrelle dans un endroit à l’abri était considéré comme une insulte au dieu du soleil (qui diffère évidemment selon les cultures). A l’époque, mettre un dieu en colère n’était pas une idée très brillante. 

Des habits verts : La couleur verte est, peut-être depuis le début du xxe siècle, considérée comme néfaste dans le monde du spectacle. Selon une légende,Molière aurait porté du vert lorsqu’il joua pour la dernière fois « le Malade imaginaire », le 17 février 1673, quelques heures avant sa mort.

Des Chrysanthèmes : C’est un fait indéniable, le chrysanthème est LA fleur qui orne les cimetières le 2 novembre, jour de la fête des morts et lendemain de la Toussaint.

Le pain à l’envers : Le pain c’est le corps du Christ… Donc le pain à l’envers c’est l’Antéchrist !
Il était de coutume, lorsqu’on retournait le pain par mégarde, de conjurer le malin en dessinant une croix dans la croute avec la pointe de son couteau.
De là découle également une tradition encore pratiquée par quelques anciens, notamment dans le centre et le sud de la France : quand on reçoit des invités, on signe le pain avant de le découper.
Le diable s’étant réfugié dans les quignons, on prend soin de ne pas les donner aux invités.
Jusqu’en 1775, le bourreau – personnage noir, mal-aimé associé à la mort et au malheur – bénéficiait du « Droit de Havage », qui lui permettait entre autre privilège, de se servir quotidiennement et gratuitement chez les commerçants dans la limite de ce « qu’une main pouvait prendre ».
Le pain étant la base des repas , l’étal  du Talmelier  (ou talemelier ainsi qu’on appelait le boulanger au Moyen-Age) était un passage obligé et gare au courroux de l’homme à la cagoule s’il n’y avait pas de pain pour lui !
C’est ainsi que, pour être bien certain de ne pas s’attirer les foudres du bourreau, en particulier les jours d’exécution où celui-ci était très occupé et passait tard récupérer son dû, le talmelier mettait un pain de coté et le retournait sur son étal pour bien signifier à sa clientèle qu’il était « réservé ».

Merci à tous pour avoir joué le jeu!

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Nous ne mâchons pas nos mots!

Après la diffusion en Avant première aux parents de la classe mardi soir, nous vous présentons notre premier clip vidéo!

De Camille “Je ne mâche pas mes mots”

 

Un travail d’écriture de scénario, de préparation de matériel, d’installation de décor, de casting pour certains rôles, et de montage…a été demandé aux enfants afin qu’ils réalisent le travail qui leur sera demandé pour la création de notre court métrage “Biz-Art”!!

J’espère que ce clip vous plaira autant que les enfants ont eu de plaisir à participer!

Court Métrage Bizzare Biz-Art!

Bonjour, 

Nous voici repartis pour une nouvelle aventure dans le court -métrage!

Après le thème de la Gourmandise l’année dernière, le thème de cette année nous réservera bien des surprises… “Bizarre, Biz-Art!”

En attendant que nos petits réalisateurs scénaristes en herbe nous fassent des merveilles, voici le court métrage de l’année précédente qui nous a valu le prix du meilleur court métrage Cycle 3 2016-2017!